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Les faits astro marquants de l’hiver 2021/2022

03.12.2021, Marcus Schenk

Les faits marquants du ciel d’hiver sont les étoiles brillantes tout autour des constellations d’Orion et du Taureau. Mais, au cours des trois prochains mois, il y a bien plus à découvrir encore : une étoile du soir étincelante, des pluies de météores et de beaux alignements de planètes.

Dans la carte du ciel « Les faits astro marquants de l’hiver 2021/2022 », vous trouverez de nombreux événements célestes importants en un coup d’œil. Vous trouverez, dans le texte d’accompagnement, des informations de dates des événements et des explications complémentaires les concernant.

Nous vous souhaitons beaucoup de plaisir lors de vos observations.

Décembre :

06/12 Plus grand éclat de Vénus

Au début de ce mois, Vénus atteint sa plus grande luminosité. Aujourd’hui, elle est extrêmement visible dans le ciel du soir avec sa magnitude de -4,71 et est, après la Lune, l’astre le plus brillant du ciel.

07/12 La Lune rencontre Vénus

Dans le ciel du début de soirée, le croissant de lune grandissant se joint à la parade d’un superbe défilé de planètes. Vénus, Jupiter et Saturne se présentent presque comme un collier de perles.

08/12 La Lune rencontre Saturne et Jupiter

Si vous avez repéré la Lune hier, vous pouvez la découvrir aujourd’hui plus haut et environ 14 degrés plus loin, entre Saturne et Jupiter.

13/12 Les Géminides

Si le ciel est clair le soir, il est préférable de regarder vers le sud. Les étoiles filantes « Les Géminides » doivent leur nom au fait qu’elles donnent l’impression de jaillir de la constellation des Gémeaux. Pour être plus précis : d’un point situé à deux degrés au-dessus de l’étoile Pollux. La période la plus propice à l’observation s’étend de 21 heures à 6 heures du matin. Avec 120 météores par heure, les Géminides comptent parmi les étoiles filantes ayant la densité de chute la plus élevée. En l’absence de la Lune, nous ne pouvons cependant les observer, cette année, qu’aux petites heures du matin.

17/12 La Lune occulte Tau (τ) Tauri

Tau Tauri est une étoile de la constellation du Taureau ; de magnitude 4,3 elle peut encore être vu à l’œil nu. Comme l’orbite apparente de la Lune passe par le Taureau, il peut, de temps en temps, se produire des occultations. C’est le cas aujourd’hui : à 22h30, Tau Tauri disparaît derrière la Lune presque à son maximum pour réapparaître de l’autre côté quelque 80 minutes plus tard.

29/12 Mercure rencontre Vénus

Mercure commence à être visible en soirée et rencontre la planète voisine Vénus au début du crépuscule. Avec une bonne vue de l’horizon, vous pouvez repérer les deux planètes à partir de 17 heures.

Janvier :

03/01 Les Quadrantides

Les Quadrantides sont une pluie de météores provenant de la constellation du Bouvier. La nouvelle année nous fait cadeau de jusqu’à 100 météores/heure, mais ils ne sont que de faible luminosité. Le radiant, point d’où semblent jaillir les étoiles filantes, ne se lève qu’après minuit. Les observations astronomiques sont particulièrement intéressantes aujourd’hui, car la nouvelle lune ne date que d’hier. Vite vite, faites place à tous les observateurs du ciel profond !

05/01 La Lune rencontre Mercure, Saturne, Jupiter

Les amateurs de planètes vont être ravis : au crépuscule, il est possible de voir un collier de planètes très attrayant composé de Jupiter, Saturne et Mercure. Le croissant de lune, âgé de trois jours, accompagne le trio. Nous adorons accueillir la nouvelle année avec tant de beauté.

06/01 La Lune occulte Tau (τ) Tauri

C’est encore le crépuscule, la nuit se fait attendre. Mais le premier fait astro marquant prend déjà place. À 17 heures, la Lune occulte l’étoile brillante Tau Aquarii de magnitude 4 dans la constellation du Verseau. Lors de cette occultation, la Lune s’approche par sa face non éclairée.

08/01 Mercure visible le soir

Mercure a pu, au cours des derniers jours, accroître sa visibilité en soirée. Cela n’a rien de vraiment exaltant, mais ceux qui souhaitent observer la timide Mercure ont alors une bonne chance de succès. Aujourd’hui et les deux prochains jours, les conditions sont particulièrement bonnes, car la luminosité et la hauteur dans le ciel sont bonnes. Bientôt, Mercure redescendra vers l’horizon pour disparaître.

11/01 La Lune rencontre Uranus

La planète Uranus est un représentant lointain du système solaire. Aujourd’hui, elle est à moins de 2,5 degrés de la Lune. C’est l’occasion de tenter votre chance avec des jumelles.

26/01 La Lune occulte Alpha (α) Librae

Il s’agit d’un événement réservé aux lève-tôt : une occultation d’une étoile par la Lune dans la constellation de la Balance. Soyons plus précis : la Lune occulte l’étoile principale, qui est également double, Alpha Librae, de magnitude 2,7. Le spectacle commence à 6h40 du matin !

29/01 La Lune rencontre Mars

Si vous avez une grande envie de voir la planète Mars, vous pourrez l’apercevoir au sud-est à l’aube du 29 janvier. Ce jour-là, il se passe une rencontre attrayante avec le fin croissant de lune. Ce n’est qu’au cours de l’été prochain qu’on pourra la revoir dans le ciel nocturne.

Février :

03/02 La Lune rencontre Jupiter

Jupiter nous a accompagnés l’année dernière et on pouvait la voir dans le ciel tous les soirs. Mais bientôt, cela ne sera plus le cas ; elle restera invisible pour un bon moment. Le 3 février, elle réapparaît dans le crépuscule du soir, en duo avec le fin croissant de lune.

07/02 La Lune rencontre Uranus

Cette nuit, la Lune passe devant la planète Uranus à une distance d’à peine 1,5 degré.

09/02 La Lune passe la Porte Dorée

La zone située entre les Hyades et les Pléiades porte un nom : la Porte Dorée de l’écliptique. Aujourd’hui, la Lune est un vagabond nocturne entre les deux amas d’étoiles bien connus.

09/02 Vénus brille de tous ses feux

Vénus est à la hauteur de son rôle d’étoile du matin. Avec une magnitude de presque -5, elle est radieuse. Ce projecteur astronomique apparaît au-dessus de l’horizon vers 5 heures du matin. Impossible, vue son extrême luminosité, de la rater.

27/02. La Lune rencontre Mars et Vénus

Une Vénus brillante, une planète Mars rouge et un fin croissant de lune juste avant la nouvelle lune. N’allez pas nous dire que cela n’est pas une motivation suffisante pour jeter un coup d’œil au ciel tôt le matin. Et qui sait, avec, peut-être, une atmosphère matinale dorée.

Les faits astro marquants de l’été 2020

27.05.2020, Marcus Schenk

Comètes lumineuses, étoiles filantes spectaculaires au mois d’août et de nombreuses planètes en opposition : le ciel estival de 2020 nous promet son lot de réjouissances astronomiques.

Deux comètes dignes d’intérêt peuvent être observées dès le mois de juin : C/2020 F8 SWAN et C/2017 T2 PanSTARRS. La première migre progressivement du ciel de l’hémisphère sud vers celui de l’hémisphère nord, tandis que la deuxième est un objet circumpolaire qui brille très haut dans le ciel. Ne manquez pas T2 PanSTARRS au télescope : elle peut être observée à un endroit idéal, juste à côté d’une célèbre étoile. Consultez le texte qui suit pour en savoir plus.

Nous vous souhaitons de passer des heures inoubliables à observer le ciel.

Juin

1er juin : la comète SWAN

Le printemps 2020 a compté un grand nombre de comètes, parmi lesquelles C/2020 F8 SWAN, de forte brillance, constitue l’une des plus extraordinaires voyageuses. Ayant séjourné dans l’hémisphère sud au printemps, elle n’est montée sur l’horizon qu’à la fin du mois de mai et est désormais également visible dans le ciel du Nord.

4 juin : élongation maximale de Mercure à l’est

Mercure atteint son élongation maximale à l’est, qui s’établit à 23 degrés dans cette constellation. On peut l’observer au crépuscule, juste au-dessus de l’horizon nord-ouest. Si vous la contemplez à travers un télescope, vous l’apercevrez presque à demi éclairée.

5 juin : éclipse lunaire pénombrale

Ce soir-là, la Lune traverse la pénombre de la Terre sur la moitié de sa surface environ. Si cet événement appelé « éclipse pénombrale » est intéressant d’un point de vue astronomique, son observation visuelle n’a rien de spectaculaire, car la Lune ne s’assombrit que dans une moindre mesure. Il n’est pas possible d’assister à la phase initiale à 19h45 HEEC (17h45 TU), car la Lune se trouve encore sous l’horizon. A 21h24 HEEC, l’obscurcissement est maximal et on peut l’apercevoir juste au-dessus de l’horizon sud-est. Il est alors possible de suivre la trajectoire de la Lune jusqu’à ce qu’elle quitte à nouveau la pénombre à 23h04 HEEC.

5 juin : la comète PanStarrs

Autre comète intéressante assurément jolie à photographier : C/2017 T2 PanSTARRS. Découverte le 1er octobre 2017, elle continue à faire le tour du soleil en suivant une trajectoire parabolique.

Sa magnitude est actuellement de 8 et elle peut être observée à l’aide de petits télescopes et de grandes jumelles. Le 5 juin, elle se situe à 1 degré de distance de Dubhé, étoile brillante de la Grande Ourse. Vous pouvez donc la repérer très facilement à l’aide de n’importe quel télescope muni d’un oculaire grand angle ou de grandes jumelles.

9 juin : la Lune rencontre Jupiter et Saturne

Un spectacle d’une rare beauté : au début de la deuxième partie de la nuit, la Lune, Jupiter et Saturne s’élèvent ensemble sur l’horizon sud-est. Les deux planètes ne sont séparées de notre satellite que de 3 et 4 degrés : à toutes les trois, elles forment un magnifique trio. A droite se trouve la constellation du Sagittaire avec ses objets estivaux du ciel profond, et sur la gauche, le Capricorne.

13 juin : la Lune rencontre Mars

A partir de 3h HEEC (1h TU) environ, nous assistons à la rencontre entre Mars et la Lune à une altitude de seulement 10 degrés au-dessus de l’horizon. Un spectacle qui vaut le détour : mais qui est ce mystérieux visiteur ? La planète Neptune, à peine visible, se joint à eux. On peut l’apercevoir avec des jumelles à moins de 1,5 degré au-dessus de Mars.

19 juin : la Lune occulte Vénus

Une scène rarissime : la Lune vient se placer devant Vénus pour la recouvrir. Cet événement se produisant le jour, est-il possible de l’observer ? La réponse est oui, mais plutôt si vous êtes un astronome averti. A 9h55 HEEC (7h55 TU), la Lune, sous la forme d’un mince croissant, vient se placer devant Vénus. Attention : le soleil est à environ 20 degrés à l’est ! Ne regardez jamais le soleil directement ou avec un instrument optique.

27 juin : les Bootides de juin

La pluie de météores qui forme les Bootides de juin prend naissance dans la constellation du Bouvier. Le nombre de météorites qui tombent sur notre planète est faible et aléatoire. Certaines années, aucun météore n’a pu être observé dans le ciel, tandis que d’autres fois, on a pu en recenser plus de 100 par heure. Comme le suspense est toujours à son comble avec ces corps cosmiques, il vaut la peine de scruter attentivement l’atmosphère.

Juillet

5 juillet : la Lune rencontre Jupiter et Saturne

Aux derniers rayons du crépuscule, les deux grandes planètes Jupiter et Saturne font leur apparition au sud-est, et attirent le regard avec leur magnitude de -2,7 et 0,1. Ce soir-là, une Lune extrêmement claire les rejoint, car hier encore, c’était la pleine lune.

8 juillet : éclat vénusien maximal

Vénus se trouve actuellement dans la constellation du Taureau ou dans l’amas des Hyades. Bien que seul 30% de sa surface soit éclairée, elle atteint une magnitude de -4,4, soit sa brillance maximale de l’année.

12 juillet : la Lune rencontre Mars

Ce jour-là, Mars et la Lune se rencontrent à une distance d’environ 2,5 degrés. Elles sont toutes deux situées dans la constellation de la Baleine, à la limite de celle des Poissons, et se lèvent après minuit. A l’aube, elles se trouvent à 30 degrés au-dessus de l’horizon, sans toutefois atteindre leur méridien car il y a longtemps que le lever du Soleil a eu lieu.

12 juillet : Vénus rencontre Aldébaran

Le passage d’une planète brillante devant une étoile brillante a quelque chose de fascinant. De tels événements s’observent facilement et sont absolument somptueux. Le 12 juillet, Vénus croise l’étoile brillante Aldébaran à une distance de 0,5 degré seulement dans la constellation du Taureau. Il s’agirait du plus grand rapprochement entre une planète et Aldébaran de ce siècle.

14 juillet : opposition de Jupiter

Jupiter se lève au sud-est dès le crépuscule et se distingue par son éclat remarquable. Ce jour-là, elle est à l’opposé du Soleil et peut être admirée toute la nuit. 619 millions de kilomètres la sépare désormais de la Terre et la lumière a besoin d’un peu plus d’une demi-heure pour atteindre notre planète. Son diamètre apparent est de 47 secondes d’arc, son passage au méridien a lieu à 1h25 HEEC (23h25 TU), c’est donc à cette heure-là que sa visibilité est la meilleure.

16 juillet : opposition de Pluton

Celle qu’on nommait autrefois planète et qui a été reléguée au rang de planète naine, est en opposition et atteint une magnitude de 14,2. Sa localisation au télescope n’est pas évidente et ne peut être réalisée qu’à l’aide d’un graphique de localisation détaillé. Ces jours-ci, Pluton se trouve entre Saturne et Jupiter, dont elle est séparée de seulement 2 degrés à l’ouest (à gauche, correspond au cercle médian du Telrad).

17 juillet : la Lune rencontre Vénus

Un spectacle enchanteur dans le ciel du matin : ce jour-là, Vénus croise le mince croissant lunaire âgé de presque 26 jours dans la constellation du Taureau, près de l’’étoile Aldébaran.

21 juillet : opposition de Saturne

Juillet est le mois des oppositions, avec Saturne au programme du jour. Sa magnitude de 0,1 est largement plus faible que celle de sa prestigieuse voisine Jupiter. Mais son magnifique anneau, dont la vue en plan nous permet d’admirer l’ouverture exceptionnelle, la rend néanmoins particulièrement intéressante.

22 juillet : élongation maximale de Mercure à l’ouest

Si l’élongation de Mercure était orientale en juin, la planète atteint désormais sa plus grande élongation à l’ouest. Ce qui signifie qu’elle apparaît à présent dans le ciel du matin, car elle se lève avant le soleil. A partir de 4h30 HEEC (2h30 TU), vous devriez pouvoir l’apercevoir à environ 3 degrés au-dessus de l’horizon. A cette heure, le Soleil se trouve à 8 degrés sous l’horizon.

28 juillet : les Delta aquarides

Les Delta aquarides constituent le dernier rendez-vous du mois. Il s’agit d’étoiles filantes qui semblent provenir de la constellation du Verseau. Elles défilent au nombre de 25 par heure maximum. Le meilleur moment pour les observer se situe après minuit, alors que le coucher de Lune a déjà eu lieu.

Août

1er août : la Lune rencontre Jupiter

Ce jour-là, la Lune, âgée 12 jours et quasi pleine, rencontre Jupiter.

9 août : la Lune rencontre Mars

Ce matin-là, la Lune s’approche de la planète Mars pour atteindre 2,75 degrés de distance. Alors que Mars se trouve dans la constellation des Poissons, il faudra attendre le lendemain que pour la Lune rejoigne les Poissons depuis la Baleine.

12 août : Perséides

Le rendez-vous incontournable du mois d’août : la pluie d’étoiles filantes des Perséides. Cette nuit-là, il est possible d’apercevoir jusqu’à 100 météores par heure. A condition que l’éclat de la Lune ne gêne pas. Cette année, seule la première partie de la nuit nous permet de ne pas être gênés par la Lune. Vers 0h30 HEEC (22h30 TU), elle se lève sur l’horizon, la luminosité augmente et les Perséides de faible éclat disparaissent au clair de lune.

13 août : élongation maximale de Vénus à l’ouest

Vénus revêt ses habits d’étoile du matin et atteint ce jour son élongation maximale à l’ouest à une distance de 45 degrés du Soleil. Si vous contemplez Vénus à travers votre télescope, vous ne la verrez éclairée que sur la moitié de sa surface.

13 août : la Lune rencontre les Hyades 

La Lune se trouve dans la constellation du Taureau, près de l’amas d’étoiles des Hyades.

15 août : la Lune rencontre Vénus

Si vous contemplez le ciel le matin, vous apercevrez Vénus près du fin croissant de Lune. Les deux corps célestes se trouvent dans la constellation des Jumeaux.

28 août : la Lune rencontre Jupiter et Saturne

Ce soir-là, la Lune, Jupiter et Saturne se croisent dans la constellation du Sagittaire. Le trio est visible à gauche du célèbre astérisme de la théière. Etant donné qu’il n’est pas possible de faire des observations du ciel profond ce jour-là, pourquoi ne pas aller explorer les cratères lunaires, et pour couronner le tout, s’extasier devant les deux géantes de notre système solaire ?