Microscopes
Pourquoi y-a-t-il de telles différences de prix entre les microscopes ? Un statif robuste, un éclairage de grande qualité, une optique sans aberration chromatique, tels sont les éléments qui font le prix d’un microscope.
Un microscope comporte plusieurs composants auxquels il faut accorder la même importance
- Un statif, lourd et robuste, pour une image stable et une mise au point précise,
- Un éclairage de grande qualité, composé d’une source de lumière, d’un diaphragme de champ et d’un condenseur avec diaphragme d’ouverture,
- Une optique sans aberration chromatique, composée d’oculaires et d’objectifs adaptés entre eux. À souligner l’importance qu’il faut attacher à ce que le microscope soit capable d’extension ultérieure.
Pourquoi y-a-t-il de telles différences de prix entre les microscopes d’un grossissement identique ?
Le grossissement n’est pas une caractéristique de qualité. La différence réside dans la stabilité de la mécanique, celle de l’optique avec corrections en ce qui concerne le décalage des couleurs et la netteté des bords. Jusqu’à 9 lentilles, par exemple, peuvent être nécessaires pour corriger la netteté des bords. L’éclairage est en outre un critère de qualité garantissant que l’objet sera éclairé uniformément. Ces trois composantes doivent être adaptées de façon optimale entre elles. Ce n’est qu’ainsi que l’on peut également obtenir, pour le grossissement, le contraste nécessaire permettant de distinguer différents points de l’image.
Que signifie « plan » ?
Plan signifie que l’on peut voir avec netteté tout le champ image jusqu’au bord. La lentille étant courbée, le bord de l’image n’est pas net. On compense ce flou en utilisant plusieurs lentilles aux effets opposés. Les objectifs plans jouent un rôle important, en particulier pour les applications médicales et les applications de routine.
Pour une utilisation normale du microscope, la correction chromatique revêt une grande importance. Les objectifs portent les désignations achromatique, Neofluar ou apochromatique.
Que signifie achromatique ?
L’indice de réfraction de différentes longueurs d’ondes (couleurs) n’est pas identique. Il en résulte des aberrations visibles sous la forme de franges colorées autour de particules.
Où se situe la différence entre objectif DIN et objectif corrigé à l'infini ?
Concernant l’optique DIN, la longueur du tube est fixée à 160 mm, la longueur d’équilibrage est de 45 mm et les objectifs ont des filetages RMS (Royal Microscopical Society) standard. Ainsi, tous les éléments optiques de microscopes de différents fabricants peuvent théoriquement être combinés. À cet égard, les corrections chromatiques ne sont toutefois pas standard, ce qui peut conduire à des franges colorées autour d’objets réfracteurs.
Concernant l’optique corrigée à l’infini, le cheminement parallèle des rayons dans le tube permet de prolonger le tube. Ceci sert surtout à intégrer des éléments optiques complémentaires. Un exemple important en est le diviseur de rayons que l’on intègre au chemin optique pour la photographie. Le rayon est ensuite mis au point par une lentille du tube (lentille de Telan) avec, pour résultat, une image intermédiaire. La lentille de mise au point s’utilise en plus pour corriger les aberrations chromatiques, ce qui conduit à une image intermédiaire entièrement corrigée.
Ceci est alors important pour la photographie parce que, avec l’optique DIN, la correction chromatique ne s’effectue que dans les oculaires et que, pour le microscope trinoculaire, une lentille de correction est indispensable. Un autre domaine d’utilisation important est la microscopie à fluorescence, où l’on intègre différents filtres au tube. À ces avantages s’ajoute le fait que le tube prolongé a pour effet de limiter la lumière parasite. L’inconvénient réside dans le fait que chaque fabricant utilise des composants différents et que ceux-ci ne sont ainsi plus interchangeables.
Qu’entend-on par éclairage de Köhler ?
L’éclairage de Köhler est constitué de 4 composants :
- Collecteur dans le pied du microscope
- Diaphragme du champ dans le pied du microscope
- Condenseur avec
- diaphragme d’ouverture
Avec l’éclairage de Köhler, ces quatre composants sont mis au point de sorte qu’un faisceau lumineux parallèle traverse la lame uniformément.
Pourquoi ai-je besoin d’un diaphragme de champ ?
Le diaphragme de lumineux sert à limiter la surface éclairée au champ de vision. Ceci fait obstacle à la lumière parasite et constitue en outre une aide lors du centrage du condenseur.
Pourquoi ai-je besoin d’un objectif rétractable ?
La longueur des objectifs augmente avec le grossissement. Sur les objectifs à huile d’immersion, en particulier, l'espace restant entre l’objectif et la lame est très petite. Lorsque l’on rentre l’objectif, la longueur diagonale de l’objectif peut endommager la lame. Un amortissement de la lentille de l'objectif empêche de détruire la lame.
De quel grossissement ai-je besoin pour mon application ?
10x - 40x
- Minéraux, timbres-poste, composants électroniques
- Applications industrielles
- Insectes, larves d’insectes
40x - 80x
- Cellules végétales
40x – 100x
- Grands organismes unicellulaires
100x – 200x
- Parasites des poissons
- Organismes unicellulaires (Vorticellidés)
400x
- Champignons, pollen
- Spermes
- Sang
1000x
- Bactéries
- Chromosomes
Microscopes pour différents domaines d’utilisation
Quelle est la particularité des microscopes stéréo à zoom ?
Les microscopes stéréo restent encore dans l’ombre par rapport aux microscopes biologiques à même de briller avec un grossissement allant jusqu’à 1 000x.
Ils sont à cet égard les véritables stars du grossissement !
À l’encontre des microscopes, les microscopes stéréo ont deux sorties d’objectifs et garantissent ainsi une vision stéréo. La lumière épiscopique et la lumière diascopique assurent alors un fort contraste et une grande profondeur de champ, même face à des objets opaques. L’éclairage oblique et la formation d’ombres viennent parfaire l’expérience en 3D et permettent de se faire plus facilement une idée de l’objet. Des préparations et coupes minces fastidieuses ne sont pas nécessaires. La distance importante entre objectif et lame permet de traiter l’objet. Un grand champ de vision contribue à une bonne vue d’ensemble.
Travailler avec des microscopes stéréo à zoom est particulièrement agréable : le grossissement, réglable en continu, va généralement de 7x à 45x. L’optique hyperfocale impose de reprendre légèrement la mise au point lorsque l’on zoome. Sur les appareils de grande qualité, des butées à crans garantissent la mesure de grandeurs. Des objectifs additionnels en conséquence permettent de doubler ce grossissement et d’obtenir ainsi un grossissement de 90x, ce qui imite déjà la manipulation mains libres sur la préparation. Mais il est également possible de diminuer le grossissement par des objectifs additionnels, la distance de travail augmentant alors.
Quels microscopes stéréo à zoom faut-il utiliser pour la formation, l’industrie et la recherche ?
Examinons d’abord les appareils spécifiquement conçus pour la formation et l’enseignement.
Leurs caractéristiques sont les suivantes :
- Statif compact
- Lumière épiscopique et lumière diascopique intégrées
- Optique robuste
- Microscopes pour tous les budgets
- Pour toutes les exigences et tous les niveaux de formation
Ils conviennent en particulier pour définir les arthropodes et les vers, de même que leurs larves. Ceux-ci peuvent être observés vivants ou préparés pour des examens anatomiques. De même, les microscopes stéréo à zoom sont incontournables pour les cours de botanique sur la morphologie comparative. Les géologues débutants utilisent des microscopes stéréo à zoom pour comparer les fossiles et les minéraux. Les possibilités d’utilisation sont vastes et c’est pourquoi il existe également un grand choix.
Pour vous donner une vue d’ensemble, nous avons créé un tableau de vue d’ensemble Formation.
Les appareils spécifiquement conçus pour l’industrie ont les caractéristiques suivantes :
Caractéristiques :
- Statif lourd à colonne pour réglage de la hauteur, souvent avec bras horizontal, pour l’examen d’objets de grande taille
- Matériaux résistant aux DES, pour CMS
- Grand espace de travail pour manipuler les objets sous le microscope
- Souvent, lumière épiscopique seulement, ou sans source de lumière pour l’éclairage spécifique d’objets opaques par lumière annulaire ou lumière froide
- Mise en œuvre robuste, pour une utilisation quotidienne
Les travaux de détail des orfèvres ou des laboratoires dentaires sont depuis longtemps déjà inconcevables sans microscope stéréo. Mais, en technique de production moderne également, les possibilités d’utilisation des microscopes stéréo à zoom sont innombrables. Des composants de plus en plus petits et fins nécessitent d’améliorer sans cesse la résolution de l’image. Ceci vaut surtout pour l’industrie des semi-conducteurs et des circuits imprimés. Le contrôle qualité, la documentation des pièces et leurs processus de fabrication sont des aspects de plus en plus importants. Des appareils optiques de qualité, avec traitement de l’image, sont indispensables à ces fins. Et peut-on aujourd’hui concevoir des examens en médecine légale sans microscope ni microscope stéréo ? Dans les films policiers que l’on voit à la télévision, les taux d’élucidation sont proches des 100%. Et ceci grâce au microscope stéréo à zoom !
Qu’entend-on par Dispositifs de diagnostic in vitro ?
Les dispositifs de diagnostic in vitro sont des appareils et matériels qui satisfont à la directive 98/79/CE du Parlement européen et du Conseil du 27 octobre 1998 relative aux dispositifs médicaux de diagnostic in vitro.
Eléments officiels de définition
Un dispositif de diagnostic in vitro est un produit médical qui, en tant que réactif, produit réactif, matériel d’étalonnage, matériel de contrôle, kit, en tant qu’instrument, équipement, appareil ou système, utilisé seul ou en combinaison, conformément aux fins pour lesquelles le fabricant l’a conçu, est destiné à l’examen in vitro d’échantillons provenant du corps humain, y compris les dons de sang et de tissus, et qui sert exclusivement ou essentiellement
- à fournir des informations sur des états physiologiques ou pathologiques, ou
- à fournir des informations sur des anomalies héréditaires, ou
- à s’assurer de l’absence de risques ou de la compatibilité pour les receveurs potentiels, ou
- à surveiller les mesures thérapeutiques.
Assurance qualité dans les laboratoires médicaux
Réaliser des examens médicaux en laboratoire impose de mettre en place un système d’assurance de la qualité conforme à l’état généralement reconnu des sciences médicales et de la technique, afin d’assurer la qualité, la sécurité et les performances essentielles lors de l’utilisation de dispositifs de diagnostics in vitro, et pour garantir la fiabilité et les résultats ainsi obtenus. Une assurance qualité est supposée correcte si elle est conforme à la norme ISO 15189.
Conseiller en produits médicaux
(1) Quiconque renseigne techniquement des spécialistes professionnels ou les initie à la façon d’utiliser les produits médicaux dans les normes (conseiller en produits médicaux), ne peut exercer cette activité que s’il possède les connaissances techniques indispensables pour les produits médicaux concernés, de même que l’expérience nécessaire pour informer et, le cas échéant, initier à la manipulation des produits médicaux concernés. Cette règle s’applique également à l’information par téléphone.
(2) Une personne ayant suivi avec succès une formation en sciences naturelles, en médecine ou en technique, et qui a été formée de façon ciblée dans les produits médicaux concernés, est réputée posséder ces connaissances techniques.